Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3, 1912.djvu/66

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venir de ma visite à l’un des hommes que j’admire le plus au monde ». Frans Hals se prêta de bonne grâce à la fantaisie qu’il trouva sans doute fort divertissante, et passant sa palette au seigneur anglais, il alla prendre sa place de modèle. Au bout d’une heure de pose, l’amateur le prie de regarder son ouvrage et de lui dire ce qu’il en pense. — Ce que j’en pense, s’écrie le maître de Harlem, en l’embrassant à bras ouverts, c’est que vous êtes van Dyck ou que je ne suis pas Frans Hals.