Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 4, 1913.djvu/334

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blient de jouir des biens dont la nature les a comblés. Le plus rare de ces biens est un golfe magnifique, disposé pour devenir une rade de premier ordre et une station navale sans égale dans la Méditerranée.

Il est vrai que cela ne dépend pas d’eux et que leurs six mille bras ne suffiraient point, avec la meilleure volonté, à transformer ce fiord désert en une autre Marseille.

Pour le quart d’heure, ils n’y ont que des salines.

Est-ce assez pour un golfe de douze cents mètres de large, où toute une flotte tiendrait à l’aise ?

En attendant, les Vecchiens se contentent de se manger le nez, avant, pendant et après les temps d’élections, au sujet de ce gouvernement qui les délaisse.

Comme ils ont reçu notre petite caravane de façon à lui laisser les meilleurs souvenirs, ceux de la bonne bouche, nous leur souhaitons de tout notre cœur le bon avenir que les ingénieurs leur assurent. Hourra pour Porto-Vecchio, Marseille future de la Corse !

Et maintenant en route pour le bagne parisien, et au « hard labour » de la copie !