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Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 4, 1913.djvu/374

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vous le dire devant ses camarades. Voici sa dépêche. (Il tend un télégramme déplié à Caliban qui le refuse.)

caliban

Je vous crois sur parole. Vous êtes le directeur, vous devez savoir ! (Entre Mlle Reichenberg.)

SCÈNE VI

Les Mêmes, Mlle REICHENBERG
Mlle reichenberg. Elle entre joyeusement.

Bonjour, mon petit auteur. Comment allez-vous, amour de petit auteur ?

caliban, lui baisant la main.

Et vous, chère interprète ? Vous avez eu beau temps à Lille ?

Mlle reichenberg

Vous voulez dire à Bordeaux ! C’est demain que je vais à Lille. Je pars même par le train de cinq heures, tout à l’heure ; aussi dépêchons-nous de travailler, voulez-vous ?

jules claretie, il froisse des papiers.

C’est cela, dépêchons-nous de travailler.

le semainier, entrant.

J’ai le devoir et le regret de vous avertir que vous n’avez plus que dix minutes. (Sataniquement.) Ce après quoi je fais déblayer la scène pour la reprise de Maître Guérin. — (Le semainier sort.)