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N^o 11. — TRIO

Héro et Ursule, ensemble.

Je Héro	$\left\{{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	vais d’un cœur aimant, d’un cœur aimant,
Être Sera	$\left\{{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	la joie et le bonheur suprême.
Mon son	$\left\{{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	cher Claudio			$\left\{{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	m’aime, l’aime,
Et	$\left\{{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	mon son	$\left\}{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	époux restera	$\left\{{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	mon son	$\left\}{\begin{matrix}\\\\\end{matrix}}\right.$	amant.

Béatrice, avec un accent tendre.

Tu vas d’un cœur aimant

Être la joie et le bonheur suprême.

Ton cher Claudio t’aime

Et ton époux restera ton amant.

Héro et Ursule, à part, en regardant Béatrice.

Quelle douceur ! Quel changement !

Ursule, à Béatrice.

Eh quoi ! madame, un seul moment

À ces deux cœurs porteriez-vous envie ?

Et cette liberté, charme de votre vie,
Pourriez-vous la donner pour un époux amant ?

Béatrice

Un amant ! un époux ! à moi ! de l’esclavage

Traîner la chaîne en frémissant !
Ah ! j’aime mieux dans un couvent
Voir se flétrir la fleur de mon bel âge
Sous le cilice et le noir vêtement.