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Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/302

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théâtre de Bade le 6 août… J’ai fini tout ce que j’avais à faire, et je me garderai bien de recommencer un autre ouvrage. Notre maison était sur le point de s’écrouler tant elle était mal bâtie. Les architectes de la ville sont intervenus et ont obligé le propriétaire à d’immenses réparations. Dans quelques semaines, nous serons forcés de déménager et de faire tout transporter au deuxième étage, que l’on répare maintenant ; puis il faudra remonter. Quel tracas ! sans indemnité ni compensation d’aucune sorte. Notre grand cousin de Toulouse vient de mourir.

Tout le monde ici t’envoie mille amitiés.


CXIV.

AU MÊME.


Paris, 17 juin 1862.

Cher Louis,

Tu as dû recevoir une dépêche télégraphique et, ce matin, une lettre de moi[1]. Je t’écris encore ce matin pour te dire que je vais passablement par moments et qu’il n’est pas nécessaire que tu viennes. Mes nièces m’ont offert aussi de venir. Mais je sens qu’il vaut mieux pour le moment que je reste livré à moi-même. Ce que je voudrais, c’est que tu puisses venir à Bade me retrouver le 6 ou le 7 août ;

  1. Berlioz venait de perdre sa seconde femme décédée à Saint-Germain en Laye.