Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/391

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qu’après moi et quand il sera publié à Paris. MM. Heller et Damcke ont rejeté bien loin la tâche de traducteur pour la somme de 500 fr. ; en conséquence si vous pouviez vous en charger ce serait au mieux. Mais je tiens à ce que cela soit fait à Paris sous vos yeux. Tenez-moi au courant de ce que vous aurez stipulé avec M. Heinze à Leipzig, mais écrivez un peu plus lisiblement car, malgré tous mes efforts, il y a bien des lignes de votre lettre qu’il m’a été impossible de déchiffrer.

Le concerto de Kreutzer marche bien, nous avons déjà fait quatre répétitions partielles. Madame Massart a invité Mademoiselle Szarwady, qui nous fait espérer qu’elle viendra.

P.-S. — Je ne puis pas vous signaler toutes les parties du livre qui ont paru dans les journaux, le nombre en est trop considérable.

En tout cas, ce qui regarde mon histoire intime n’a jamais paru et le reste a été considérablement augmenté.

À M. HOLMÈS[1].

Saint-Pétersbourg, 1er février 1868.

Mon cher Holmès,

On vous a dit la vérité au sujet des concerts particuliers qui ne pourront commencer qu’en mars. Je donne le dernier qui m’est confié au Conservatoire dans quelques jours.

  1. Communiquée par M. B. de Fourcaud.