Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/390

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mon concierge que j’arriverai dimanche matin à 6 h. ½ de plus, venez dîner avec moi ce même dimanche ; nous serons seuls, car je crois que ma belle-mère ne sera pas encore revenue. Dans tous les cas, si vous venez, faites-le savoir à Caroline, pour qu’elle nous fasse à dîner.

Il fait une chaleur atroce ; j’ai un violent mal de tête et j’ai peine à vous écrire.

J’ai reçu, il y a quatre jours, de Genève une lettre qui m’a fait un bien infini et m’a rendu à peu près raisonnable. Il serait bien temps que cela fût et que je pusse vivre de la vie qui m’est propre, sans pourtant souffrir si cruellement de ma lutte insensée contre l’impossible. Cela viendra votre amitié aidant.

Avez-vous composé quelque chose ? Vous me direz cela et de quelle manière vous avez tué ce brigand de temps qui nous tue si lâchement.

Adieu, adieu, à dimanche.

À M. SZARWADY.

Paris, 25 février 1866.

Mon cher Szarwady,

Je vous remercie de la peine que vous prenez pour l’édition allemande de mes Mémoires. Je vous autorise à traiter avec M. Heinze et à lui céder la propriété complète de cet ouvrage au prix de 4,000 fr., pas à moins ; aux conditions dont je vous ai parlé, c’est-à-dire de ne le mettre en vente