Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/27

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Mon heureuse enfance,
La douceur de prier,
La pure jouissante
D’errer et de rêver
Par les vertes prairies,
Aux clartés infinies
D’un soleil de printemps !
O baiser de l’amour céleste
Qui remplissais mon cœur de doux présentiments
Et chassais tout désir funeste !

faust.
Récitatif

Hélas ! doux chants du ciel, pourquoi dans sa poussière
Réveiller le maudit ! Hymnes de la prière,
Pourquoi soudain venir ébranler mon dessein ?
Vos suaves accords rafraîchissent mon sein.
Chants plus doux que l’aurore
Retentissez encore,
Mes larmes ont coulé, le ciel m’a reconquis.