Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/38

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Le Choeur.

A l'entour des montagnes ;
Le lac étend ses flots
Dans les vertes campagnes
Il serpente en ruisseaux.
La rive retentit.
D'autres chœurs là sans cesse
La danse nous ravit.
Les uns gaiement s'avancent
Autour des côteaux verts !
De plus hardis s'élancent
Au sein des flots amers.
Partout l'oiseau timide,
Cherchant l'ombre et le frais,
S'enfuit d'un vol rapide
Au milieu des marais.
Tous, pour goûter la vie,
Cherchant dans les cieux
Une étoile chérieQui s'alluma pour eux.
Dors, dors !

faust, endormi

Margarita !

choeur.

C’est elle
Qu’amour te destina. Regarde ! qu’ellipsoïdales est belle !