Page:Berlioz - La Damnation de Faust, Richault.djvu/39

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méphistophélès.

Le charme opère, il est à nous !
C’est bien, jeunes Esprits, je suis content de vous.

Bercez, bercez son sommeil enchanté.


Ballet des sylphes.

(Les esprits de l’air se balancent quelque temps en silence autour de Faust endormi et disparaissent peu à peu.)


faust, s’éveillant en sursaut.

Quelle céleste image ! Oh ! Qu’ai-je vu ! Quel ange
Au front mortel !
Où le trouver ? Vers quel autel
Traîner à ses pieds ma louange !…

méphistophélès.

Eh bien ! il faut me suivre encor
Jusqu’à cette alcôve embaumée
Où repose ta bien-aimée.
A toi seul ce divin trésor !
Des étudiants voici la joyeuse cohorte
Qui va passer devant sa porte ;
Parmi ces jeunes fous, au bruit de leurs chansons,
Vers ta beauté nous parviendrons.
Mais contiens les transports et suis bien mes leçons.