Page:Berlioz - Les Grotesques de la musique, 1859.djvu/212

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par des chevaux capables de parcourir en une heure jusqu’à deux lieues et demie. Et l’homme chevauchant sur l’un des quadrupèdes chargés du labeur de tirer la machine se nommait postillon, le lion de la poste. Or, en ce hameau de Lonjumeau, vécut naguère un postillon fameux. Ses aventures fournirent le sujet d’une de ces pièces de théâtre où l’on parlait et chantait successivement, et qu’on désignait alors sous le nom d’opéras comiques. La musique de cet ouvrage fut écrite par un compositeur à la verve facile, célèbre en France sous le nom de Dam ou d’Edam (quelques historiographes le nomment Adam), et qui fut, cela est certain, membre de l’Institut. De là l’illustration du hameau de Lonjumeau, qu’on apercevait à l’ouest tout à l’heure, et que vous ne voyez plus. »

Lonjumeau ! Lonjumeau ! Fuit Troja !!




Le rhythme d’orgueil.


Une dame très-forte sur la théologie, et qui joue aussi très-bien du piano, a publié récemment une brochure