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NEUVIÈME SOIRÉE

L’OPÉRA DE PARIS. — LES THÉATRES LYRIQUES DE LONDRES.

ÉTUDE MORALE.

On joue un opéra-comique français, etc. ; suivi d’un ballet italien, également, etc.

Les musiciens sont encore préoccupés du cours d’histoire romaine que nous avons fait ensemble les soirs précédents. Ils se livrent sur ce sujet aux plus singuliers commentaires. Mais Dimski, plus avide que ses confrères de connaître ce qui se rattache aux habitudes musicales de Paris, m’interpelle de nouveau : « Maintenant, dit-il, que vous nous avez dépeint les mœurs des Romains, dites-nous donc quelque chose du principal théâtre de leurs opérations. Vous devez avoir là-dessus de curieuses révélations à faire. — Révélations ? pour vous peut-être, ce mot convient, mais pour vous seulement ; car, je vous l’assure, les mystères de l’Opéra de Paris sont depuis longtemps révélés. — Nous ne sommes pas