Les trilles majeurs et mineurs sont praticables sur presque toute l’étendue de l’échelle chromatique des Saxophones. Voici ceux qu’il convient d’éviter :
Mr SAX a encore produit les familles des Sax horns, des Saxotrombas et des Saxtubas, instruments en cuivre à bocal (embouchure évasée) avec un mécanisme de trois, quatre, ou cinq cylindres.
LES SAX-HORNS.
Leur son est rond, pur, plein, égal, retentissant et d’une homogénéité parfaite dans toute l’étendue de l’échelle. Les tons de rechange du Saxhorn vont, comme ceux du Cornet à pistons, en descendant à partir de l’instrument typique le petit saxhorn suraigu en Ut qui se trouve à l’octave haute du Cornet en Ut. L’usage s’est introduit en France d’écrire tous ces instruments ainsi que les Saxotrombas et les Saxtubas, les plus graves et les plus aigus, sur la clef de Sol, comme on écrit les Cors ; avec cette différence seulement que si, pour le Cor en Ut grave, on doit se représenter le son réel une octave au dessous de la note écrite sur la clef de Sol, il faut, pour certains instruments très graves de Sax, se le représenter à deux octaves au dessous.
Les notes de l’extrémité inférieure sont d’un assez mauvais timbre et il ne faut guère employer cet instrument au dessous du La bas. Mais rien de plus brillant, de plus net, de plus dépourvu d’aigreur malgré leur éclat, que toutes les notes de la dernière octave. Ce timbre est en outre si clair et si pénétrant, qu’il permet de distinguer un seul Sax-horn suraigu au travers d’une masse considérable d’autres instruments à vent. Le Sax horn suraigu en Si ♭ est plus usité que celui en Ut ; et bien qu’il se trouve d’un ton plus bas que l’autre, il est déjà difficile, ou du moins très pénible pour l’exécutant de faire sortir les deux
derniers sons : | il faut donc être peu prodigue |
de ces notes précieuses et les amener avec art.