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À
LA JEUNE IRIS
Lettre ſeptidime.
Vous n’avez point répondu
à ma derniere ; je ne vous
vois plus, & vous n’avez aucun
empreſſement de m’en ſaire naiſ.
tre l’occaſion. Je penſe meſme que
pour éviter la rencontre des hom
nes, vous negligez le Service
Divin ; cela n’oſt pas ſort devot,
On ne vous voit non plus à E
gliſe, que ſivous eſtiez Calvi
niſte ou Lutherienne ; j’en ſuis
fort ſcandalizé, encore vous ai-je
veuë autrefois ſort attentive
au Sermon. Je crains bien que la
dureté de voſtre cœur ne palle.
juſques à voſtre ame ; c’eſt une