Livre:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu

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TitreLe Commerce galant
Sous-titreou Lettres tendres et galantes de la jeune Iris et de Timandre
AuteurCatherine Bernard Voir l'entité sur Wikidata et Jacques Pradon Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionchez Antoine Perisse
Lieu d’éditionÀ Lyon
Année d’édition1696
Publication originale1682
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Pages

TABLE DES LETTRES GALANTES

de ce Livre, & ce qu’elles contiennent de plus particulier.


À Madame L. D De. Timandre lui avouë la peine qu’il a de lui envoyer les lettres de la jeune Iris, & il en dit les raiſons, pag. 1. & ſuivant. Portrait qu’il fait de la jeune Iris. pag.4. & ſuiv.

LETTRE I. Timandre à la jeune Iris. Comment Timandre tache d’engager la belle Iris, & de quelle maniere il s’y prend pour lui inſpirer de la tendreſſe. pag. 14. & ſuiv.

Let. II. Reponſe d’Iris à Timandre. Elle lui expoſe les dangers qu’il y a de s’engager, & lui dit que quoi qu’elle ſemble ſe hazarder à un commerce amoureux, elle tachera toûjours de tenir ſon cœur dans l’indiference. pag. 20. & ſuiv.

Let. III. Timandre à la jeune Iris. Timandre tache en loüant le bel eſprit d’Iris de lui exprimer ſa paſſion pour elle ; & il ſe plaint de la rigueur de ſon cœur qu’il voudroit être un peu plus tendre. pag. 25 & ſuiv.

Let. IV. Autre lettre de Timandre à Iris. Sur la joie qu’il a de la voir aprés quinze jours d’abſence. Il veut lui perſuader qu’une rougeur qui lui est ſurvenuë au viſage, a augmenté ſa beauté. pag. 30. & ſuiv.

Let. V. Iris à Timandre. Elle ſe plaint de lui de ce qu’il a fait des vers contre ſa rougeur, malgré les défenſes qu’elle lui en avoit faites ; elle fait en échange des vers contre Timandre. pag. 34. 36. & Suiv.

Let. VI. Timandre à Iris. Il avouë à Iris qu’il n’avoit pas raiſon de dire que cette rougeur êtoit une marque d’amour ; enſuite il ſatisfait à l’envie qu’elle a d’être inſtruite en tendreſſe, par des vers pour répondre aux ſiens par les mêmes rimes. pag. 40. 41. & ſuiv.

Let. VII. Il ſe plaint de la jeune Iris de ce qu’elle n’a fait aucune reponſe à ſa derniere Lettre, & lui reproche de ne pas aler à l’Egliſe pour éviter de voir le monde, pag. 47. & ſuiv.

Let. VIII. Iris à Timandre. Elle le traite de prédicateur, & non d’amant. pag. 52. Billet d’Iris en vers qu’elle adreſſe à l’Amour pag. 52. 53. & ſuiv.

Let. IX. Timandre à Iris. Il lui fait des plaintes de ſa derniere lettre, & il lui écrit qu’il y a plus d’eſprit & de brillant que de tendreſſe, & lui dit qu’il ſeroit plus à propos qu’elle fût plus tendre que ſpirituelle. pag. 56. & ſuiv. Rondeau que Timandre envoie à Iris. pag. 61.

Reponse d’Iris à Timandre par un autre rondeau. pag 61

Let X. à la jeune Iris. Il lui écrit ſon départ ſans lui avoir pû dire adieu, & lui reproche ſon indiference, qui ne merite pas les empreſſemens qu’il a pour elle ; il lui exprime les chagrins que lui cauſe ſon éloignement d’elle pag. 65. & ſuiv.

Let XI. Iris à Timandre. Elle lui marque ſa ſurprise en recevant ſa lettre, & lui dit qu’elle veut rompre tout commerce avec lui, & le traite d’indiferent lui même. pag. 68. & Suiv.

Let XII. Timandre à Iris. Il l’apelle cruelle & lui dit qu’elle connoit bien mal ſa tendreſſe, il lui perſuade de plus que bien loin que ſon éloignement diminuë ſon amour, qu’au contraire il s’augmente tous les jours. pag. 72. & Suiv.

Let XIII. à la jeune Iris, Timandre ſe plaint à Iris qu’aprés avoir fait un voyage de trente lieuës pour la venir voir, elle ne s’empreſſe pas aſſes de ſe rendre viſible ; il voudroit n’être pas venu & n’avoir pas tant de tendreſſe pour elle. pag. 77. & Suiv.

Let XIV. Iris à Timandre. Elle lui écrit qu’il est difficile d’être aimé ſans aimer, & à même tems dangereux à un cœur de s’engager ; elle le traite de fou de lui demander un ſoupir pour en rendre mille. pag. 82. & Suiv.

Let XV. Timandre à Iris. Timandre louë ſa lettre, mais il lui dit que ſi elle fait paroiſtre plus d’eſprit que lui dans ſes reponſes, il montre auſſi plus de tendreſſe qu’elle ; il tache de l’engager par des vers. pag. 88. & ſuiv.

Let XVI. Iris à Timandre. Elle dit à Timandre qu’elle aime mieux conſerver ſa liberté que de ſoupirer, elle le prie de lui dire ſon ſentiment ſur une epiſtre ; louange que donne Timandre à cette epiſtre. pag. 96. & Suiv.

LET. XVIII. Timandre à Iris. Il lui écrit ſur le peu de ſoin qu’elle a de lui parler, & lui perſuade de ne pas croire ſon Oncle, de ſurmonter tous les obſtacles & d’avoir égard au ſejour & au voiage qu’il a ſait ſeulement pour la voir. pag. 101. & ſuiv.

LET. XVIII. Reponſe d’Iris à Timandre. Elle s’excuſe & lui dit qu’elle ne peut ſonger ſerieuſement à l’amour ſans crainte, parce qu’il y a trop de peines & de chagrins. pag. 108 109 & ſuiv.

LET. XIX. Reponſe de Timandre à la jeune Iris. Il lui ſait de grandes plaintes ſur ſon indiference à repondre à ſa tendreſſe ; & il lui témoigne d’avoir perdu ſon tems auprés d’elle. pag. 111 & ſuiv.

Let. XX. Autre lettre de Ti- mandre à Iris. Il ſe plaint de ce gwelle ne [e trouva pas à un rendés-vous, on il l’attendit ſort long-tems inutilement ; il lui explique ſes inquietudes pendant ſon attente, Pag. 115 & ſuiv.

Let. XXI. Iris à Timandre, Elle lui dit de ſe retirer par nn Rondeau redoublé, parce qu’elle ne ſcauroit lui rien dire ſur l’impreſſion que l’amour à ſait ſur ſon cœur. pag. 118 & ſuiv.

Let. XXII Timandre à la jeune Iris. Il s’excuſe de ce qu’il ne peut rependre à ſon rondeau qui ne peut être ni plus juſte ni plus ſpirituel, parce que l’amour qu’il a pour elle l’occupe tellement, qu’il ne ſonge qu’à l’aimer. pag. 113 & ſuiv.

Let. XXIII. Autre lettre de Timandre à Iris. Il ſe plaint de ce qu’on neglige de retirer ſes lettres de la poſte, & parle de l’estime que pluſieurs perſonnes de merite ont fait du dernier rondeau de la jeune Iris. pag. 129 & ſuiv.

LET. XXIV. Reponſe de la jeune Iris à Timandre. Elle lui reproche ſon départ ſans lui avoir dit adieu, & prend pretexte delà de lui écrire, qu’elle croïoit qu’il lui avoit preſeré quelque autre maiſtreſſe. pag. 132 & ſuiv.

LET. XXV. Reponſe de Timandre. Il ſait à Iris des plaintes & des reproches continuels, & dit qu’il vondroit pouvoir devenir indiſſerent, mais qu’il lui eſt impoſſible. pag. 136. & Suiv.

Let. XXVIII. Iris à Timandre. Elle ſe plaint de ce qu’il a ſait une autre Maiſtreſſe ſans luy en rien dire, & elle luy temoigne que ſon procedé l’a ſurpriſe. pag. 142 & ſuiv.

Elle lui envoie pluſieurs Rondeaux de diferente façon, & lui en demande ſon ſentiment. pag. 145 & ſuiv.

SECONDE PARTIE

LETTRE I. La jeune Iris à Timandre. Elle lui dit qu’elle eſt dans une peine étrange de ce que ſa Lettre eſt perdue, parce qu’il y en avoit dedans pluſieurs choſes qu’elle lui envoyoit pour corriger & qu’elle aprehendoit qu’elle ne ſut vue de quelques perſonnes, elle le menace de rompre tout commer- ce avec lui s’il ne la retrouve. pag. 151 & Suiv.

Let. II. Timandre à Iris. Il la tire de peine en lui écrivant qu’il a retrouvé Ja Lettre, & les Rondeaux qui ſont inimitables. Il lui marque l’inquietude où il étoit de cette lettre. pag. 153 & Suiv.

Let. III. Iris à Timandre. Elle dit que l’amour qu’elle a pour les Damons, les Tyrcis &c. est moins ſort que pour Timandre, dont la tendreſſe eſt ſine & adroite, mais que pour ſe deſendre de lui, elle tache de lui opoſer toujours l’indiſerence, & elle le gronde de ce qu’il n’a point ſait de vers ſur ſa feſte. pag. 162 & Suiv.

LET. IV. Timandre à Iris. Il lui envoie les ouvrages de Madame de… Il ſe plaint de ce que ſon cœur n’a aucune part dans Jes let- tres, & s’excuſe de ce qu’il n’a rien ſait ſur ſa fête. pag. 167 & Suiv.

LET. V. Iris à Timandre. Elle ſe plaint de ce qu’il lui conſeille de faire une bruſquerie à ſa raison, elle lui dit quoiqu’il faſſe, elle ne ſe rendra que le plus tard qu’elle pourra. pag. 173 & ſuiv.

LET. VI. Timandre à Iris. Il lui dit qu’une lettre ſemblable à ſa derniere lui ſeroit reprendre ſa raiſon. pag. 177 : & Suiv.

LET. VII. Iris à Timandre. Elle ſe moque de lui en lui reprochant qu’il veut brûler ſes lettres, elle lui dit que s’il les brûle, qu’il ne ſe plaigne plus d’elle. pag. 185 & Suiv.

LET. VIII. Timandre à Iris. Il reproche à Iris de lui avoir envoyé pour étrénes de la ſroideur & de l’indiſerence & la traite d’ingrate pag. 190 & ſuiv.

LET. IX. Billet de Timandre à Amarante. Il lui avonë qu’il la trouve plus aimable que jamais, mais que malgré la beauté il veut ſoupirer pour la jeune Iris. pag. 195 & Suiv.

Let. X. La jeune Iris à Timandre. Elle ſe plaint de ce qu’il ſait voir (es lettres à tout le monde elle lui envoie un ſonnet qu’elle ſait ſur un amant qui n’est pas plus diſcret que lui. pag. 201 & ſuiv.

Let. XI. Timandre à Iris. Il lui écrit la raiſon, pour laquelle il a ſait voir ſes lettres, & lui fait connoiſtre que ſon crime n’est pas ſi grand qu’elle le dit. Il loue méme les vers qu’elle a fait contre lui. pag. 205 & Suiv.

LET. XII. La jeune Iris à Timandre. Iris lui dit qu'avec tous ſes ſoins il ne ſera pas d'elle un bel eſprit, parce qu'elle hait la lecture pag. 210. & ſuiv.

LET. XIII. Timandre à Iris. Il lui dit que ſa lettre lui a bien couté des ſoupirs, & qu'elle de- vroit au moins avoir un peu plus de tendreßle pour lui. pag. 215 & Suiv.

LET. XIV. Iris à Timandre. Iris lui reproche ſa diſſimulation, de lui écrire des lettres obligean- tes & tendres, pendant qu'il ai- me la belle Amarante. pag. 220 & Suiv.

LET. XV. Timandre à Iris. Il lui ſait ſçavoir ſon voiage precipité pour S. Germain lui ſait connoître qu'elle n'a pas lieu de ſe plaindre, ni de le croire infidelle. pag. 224 & ſuiv.

LET. XVI. Iris à Timandre. Elle lui dit qu'il doit eſtre con- tent d’étre écouté d’Amarante, qui doit être joyeuse de le lui avoir ravi, & qu’elle va prendre un autre parti. pag. 228 & ſuiv.

LET. XVII. Timandre à Iris. Il lui reproche de dire qu’il eſt heureux & triomphant, puiſqu’il n’a rien encore gagné ſur ſon cœur, & qu’il est toujours dans ſes chai- nes. Il lui perſuade qu’il l’a ton- jours preſerée à Amarante. pag. 232 & Suiv.

LET. XVI I I. Iris à Timandre. Elle lui écrit qu’il ne devroit pas s’inſormer des noms de ſes Rivaux, & qu’il les devroit ignorer pour ſon bonheur. pag. 237 & Suiv.

LET. XIX. Timandre à Iris. M l’aſſure qu’elle n’a jamais eu de rivale ; il dit qu’il ſouhaite avoir mille Rivaux, & qu’il envie le bonheur dont ils jouiſſent.pag. 242 & ſuiv.

LET. XX. Iris à Timandre. Elle lui dit qu’elle l’informera de ſes conquêtes, mais qu’elle connoit par là ſon peu de tendreſſe en ſouhaitant d’avoir des Rivaux. pag.249 & Suiv.

LET. XXI. La jeune Iris à Timandre. Elle lui reproche ſon peu d’amour pour elle, parce que s’il L’aimoit bien, l’abſence ne ſeroit pas capable de diminuer ſa tendreſſe. &c. pag. 252 & Suiv.

LET. XXII. Timandre à Iris. Il lui dit qu’elle eſt bien peu raiſonnable de dire qu’il ne l’aime guere, parcequ’il ſonbaite de la revoir. Il lui ſait connoitre que s’il n’étoit pas ſi amoureux, il ecriroit avec autant d’esprit qu’elle, mais qu’il aimerait mieux une lettre tendre qu’une lettre pleine d’eſprit. pag. 255 & Suiv.

LET. XXIII. La jeune Iris à Timandre. Comparaison qu’Iris ſait du bon pere cloitré à l’esprit de Timandre. pag. 160 261 & ſuiv.

LET. XXIV. Timandre à Iris.

Il lui marque dans la lettre qu’il voudroit que ſa raiſon & ſon eſprit l’abandonnaſſent, & que l’a mour s’emparat de ſon cœur. &c. & Suiv. pag. 261

LET. XXV. La jeune Iris à Timandre. Iris repond à ſa Lettre ; & dit que Timandre eſt pour le deſordre & l’embarras, & elle pour l’ordre & le brillant, & que ſi elle avoit répondu à ſon amour, ils ne s’écriroient plus, parce que deux cœurs qui jouiſſent l’un de l’autre Se dégoutent en peu de tems & changent bientôt leur plaiſir en haine, pag. 267 & ſuiv,

LET. XXVI. Timandre à la jeune Iris. Il lui perſuade que quand elle lui auroit rendu tendreſſe pour tendreſſe, leur commerce ne ſeroit pas ſini pour cela, qu’au contraire deux cœurs qui ſont bien d’acord ne ſont jamais oiſiſs. &c. pag. 271 & ſuiv.

LET. XXVII. Iris à Timandre. Elle lui écrit que ſa fievre augmente, & que les amans atribuent les maladies de leurs maitreſſes à l’amour qui ſe vange de leurs froideurs. pag. 276 277 & ſuiv.

Let XXVIII. Timandre à Iris. Il lui marque par ſa lettre la peine qu’il ſoufre de ſa maladie, il la prie de lui tenir compte de l’inquietude où il eſt. p. 277 & ſuiv.

Let XXIX. La jeune Iris à Timandre. Iris écrit à Timandre qu’il faut aller doucement en amour, que les amans, dés qu’ils ſont heureux, travaillent à rendre les amantes malheureuſes : mais cependant elle lui avouë qu’on ne peut reſiſter à une tendreſſe conſtante ; elle lui envoïe des couplets & quelque choſe à corriger. pag. 279 & ſuiv.

Let derniere. Timandre à Iris. Il ſe plaint à Iris de ce qu’elle eſt ſi lente à aimer, &c. pag. 283

FIN.