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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/47

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TRIPLEPATTE
LA BARONNE, polie.

Mais non, mais non…

MADAME HERBELIER.

Mais si, madame ! Et pourtant mon mari est un honnête homme. Sa fortune est loyalement acquise.

LA BARONNE.

Certes !… C’est peut-être pour ça. Ceux qui ont à se faire pardonner se croient obligés d’être plus aimables… Ils se multiplient davantage… Ils font des frais… Ils rendent des services à droite et à gauche…

MADAME HERBELIER.

C’est inconcevable qu’il faille tant lutter pour avoir des relations.

LA BARONNE.

Vous en avez beaucoup ?

MADAME HERBELIER.

Pas autant que je devrais, pas autant ! Enfin, chère madame et amie, toutes les déceptions… (Tragiquement.) Vous savez notre malheur de l’exposition des chiens !

LA BARONNE.

Qu’est-ce qu’il y a eu de si terrible ? Parlez-moi sans crainte ! Je suis votre amie !

MADAME HERBELIER.

Des chiens superbes !… Pas une mention !

LA BARONNE, compatissante.

Oh !