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TRIPLEPATTE
MADAME GAUDIN.

C’est drôle ; je ne sens rien.

BERTRAND D’AVRON.

Vous ne sentez rien parce que vous gagnez, mais je vous assure que moi j’ai les jambes gelées.

MADAME HERBELIER.

On est en train de remplacer les lampes du fumoir. D’ici quelques instants, vous pourrez vous y installer.

Elle sort.
BERTRAND D’AVRON, après la sortie de Madame Herbelier.

Bonsoir, mignonne !

GALICHET.

Elle est un peu fatigante, la maîtresse de la maison.

MADAME GAUDIN, à Bertrand d’Avron.

Blindez-vous, blindez-vous !

BERTRAND D’AVRON.

Elle est énervée ce soir parce qu’elle attend Triplepatte.

GALICHET.

Qu’est-ce qu’elle veut en faire ?

BERTRAND D’AVRON.

Un gendre. (Demandant des cartes.) Cinq… C’est ce soir qu’elle lui présente sa fille en liberté.

GALICHET.

Qui est-ce qui vous a dit ça ?… (Demandant des cartes.) Deux.