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timètres environ, et que la base des doigts de pied affleure l’entrée de l’étrier. Le skieur boucle alors, s’il y a lieu, la courroie d’étrier antérieur et ferme le système d’attache, en ayant soin de bien appliquer l’étrier postérieur contre le talon du soulier. Il est bien chaussé, s’il peut prendre sans souffrance la position à genou.

Marcher en terrain horizontal.

Position avant le départ. — Les pieds reposent à plat sur les skis, placés parallèlement à une largeur maximum de ski (de 6 à 8 centimètres) l’un de l’autre, et à la même hauteur.

Marcher. — (Le départ est supposé du pied gauche.) Porter le poids du corps et exercer une pression presque verticale sur le ski droit pour prendre élan et faire glisser en avant le ski gauche, et avoir le talon droit levé à la fin du pas. Faire ensuite un pas à droite suivant les mêmes principes.

Pendant la marche, bien maintenir les skis parallèles, fléchir légèrement les genoux, marcher d’abord lentement et à petits pas, allonger ensuite le pas et accélérer l’allure progressivement, de façon à parcourir, sans fatigue, de 6 à 8 kilomètres à l’heure en plaine sur bonne neige[1].

Observation. — Les hommes marchant générale-

  1. Des coureurs norvégiens ont dépassé fortement cette vitesse.