Page:Bernard - Le Comte d Amboise.djvu/223

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vous ne m’avez jamais aimé. Je voudrois qu’il fût vray, luy dit-elle en ſoûpirant. Hé ! Madame, s’il ne l’eſt pas, reprit-il, pourquoy me dire des choſes ſi cruelles, & pourquoy vouloir que je renonce à vous ? je ne ſçaurois le faire, il m’eſt plus aisé de mourir. Quoy ? interrompit-elle, vous ne ſçauriez faire un effort pour me laiſſer à moy-meſme, comme Monſieur d’Amboiſe en