Page:Berrichon - Jean-Arthur Rimbaud, 1912.djvu/243

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Son ventre ! et faire abandon
De ses jambes, ô merveille !)

Mais, non vrai, je crois que tant
Que pour sa tête la lame,
Que les cailloux pour son flanc,
Que pour ses boyaux la flamme

N’auront pas agi, l’enfant
Gêneur, la si sotte bête,
Ne doit cesser un instant
De ruser et d’être traître

Comme un chat des Monts-Rocheux,
D’empuantir toutes sphères !
— Qu’à sa mort pourtant, mon Dieu !
S’élève quelque prière…


C’est à la suite d’une de ces scènes, plus extravagante sans doute que les précédentes, d’une « discussion née des reproches que je lui faisais sur son indolence et sur sa manière d’agir envers les personnes de notre connaissance » — atténuera Rimbaud devant le juge d’instruction de Bruxelles, — que Verlaine, sans rien dire, le 4 ou le 5 juillet 1873, quitta l’Angleterre et s’enfuit en Belgique.