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stupide, inspiré par ses vins, qui étaient pourtant délicieux…
Léon Gozlan.
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Le café de Balzac eût mérité de rester proverbial. Je ne crois pas que celui de Voltaire eût osé lui disputer la palme. Quelle couleur ! Quel arôme ! Il le faisait lui-même, ou, du moins, présidait-il toujours à la décoction, — décoction savante, subtile, divine, qui était à lui comme son génie.
Ce café se composait de trois sortes de grains : bourbon, martinique et moka. Le bourbon, il l’achetait rue du Mont-Blanc ; le martinique, rue des Vieilles-Audriettes ; le moka,