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DESCRIPTION DE LA MARQUE

15. — Chaque marque, ou signe particulier, doit être analysée sous le rapport[1] :

Chapitre I
(description)
a) de sa nature (ou désignation) ;
b) de sa forme (et, en certains cas, du sens où elle se présente) ;
c) de ses dimensions ;
d) de sa direction (ou inclinaison) générale ;
Chapitre II
(localisation)
de sa situation exprimée au moyen de : e) prépositions locatives ;
f) un ou deux repères ou parties du corps ;
g) l’indication de la face (quand il s’agit de l’un des deux membres supérieurs).

CHAPITRE PREMIER

Description de la marque à relever.

a) nature. — b) forme et sens. — c) dimensions. — d) direction.

a) Nature ou désignation

1. — Une cicatrice peut provenir d’un coup de couteau, d’un abcès, d’une blessure d’arme à feu, etc., ou plus simplement d’une coupure, d’un furoncle, etc.

2. — Quand l’origine de la cicatrice, telle qu’elle est expliquée par le sujet, semble vraisemblable, elle doit être notée sur le relevé signalétique. Mais, pour plus de rapidité, on supprime alors le mot cicatrice. Exemple : abcès sous (le) milieu (de la) mâchoire droite, au lieu de cicatrice d’abcès sous le milieu de… ; furoncle sur (la) poitrine etc… en place de cicatrice de furoncle

3. — La considération qui doit primer toutes les autres dans le choix des cicatrices et signes à relever, est celle relative à leur durée, à leur permanence. Le pis que puisse faire un observateur serait de noter comme marque indélébile, un signe de reconnaissance susceptible de disparaître.

4. — En cas de doute sur la permanence d’un signe qui, sous d’autres rapports, présenterait quelque intérêt signalétique, on ajoute à

  1. Les lettres de a à g, qui ordonnent ici la suite de ces paragraphes, renvoient aux colonnes du grand tableau synoptique, hors texte, relatif aux marques particulières.