Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/247

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III

Alors, jeunes tous deux et sans inquiétude,
Et goûtant du plaisir le charme empoisonneur,
Ensemble nous cherchions l’ombre et la solitude,
         Pour y cacher notre bonheur.

IV

Et maintenant, combien il fut court ce beau songe !
Et maintenant, hélas ! séparés pour toujours.
Ce doux bonheur n’est plus qu’un aimable mensonge
         Qui caressa nos premiers jours.