Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/255

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Comme un pâle rayon de ta molle lumière,
De cet ange baigné de mon dernier adieu
L’âme vers son séjour remonta la première,
Digne toujours du ciel et des regards de Dieu.

Et moi, demeuré seul, moi, l’enfant de la terre.
Ange de ma jeunesse, après t’avoir chanté,
Dans le lit de la tombe endormi solitaire,
J’ai pour rêver à toi toute une éternité.