Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/265

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Mon livre est cette vigne, où, présent de l’automne,
La grappe d’or attend, pour couler dans la tonne,
Que le pressoir noueux crie enfin avec bruit.

J’invite mes voisins, convoqués sans trompettes,
À s’armer promptement de paniers, de serpettes.
Qu’ils tournent le feuillet : sous le pampre est le fruit.