Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/33

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concert avec un de ses jeunes amis, étudiant en droit, à ce qu’il paraît, s’était chargé de présenter au célèbre pamphlétaire l’hommage des sympathies de la jeunesse libérale. Le journal le Spectateur, qui le prit un peu haut avec Louis Bertrand, dans le compterendu de cette courtoisie, paraissait à Dijon depuis le i5 avril i83o. Une très-intéressante notice sur les écrits périodiques publiés à Dijon (i) lui donne pour fondateur Charles Brugnot, l’ami et l’ancien collaborateur de Louis Bertrand au Provincial, et qui peutêtre avait amené avec lui au Spectateur une partie de l’ancienne rédaction de ce journal. Le coup put donc paraître d’autant plus vif à l’admirateur de M. de Cormenin, qu’il partait d’un cœur autrefois ami. Ainsi s’expliquerait pour nous l’extraordinaire véhémence de cette lettre, où Louis Bertrand proteste si singulièrement de sa modération :

Spectateur de la Côte-d’Or, 7 août i832.

M. Ludovic (sic) Bertrand nous communique, trop tard pour la publier à la rubrique Dijon, la lettre suivante, qu’il adresse au rédacteur du Spectateur :

Dijon, 6 août.

« Monsieur, » L’accueil fait à M. de Cormenin dans notre ville a été

(l) Études bibliographiques sur les périodiques de Dijon, depuis leur origine jusqu’au 31 décembre 1860, par P.-M. Milsand, bibliothécaire de la ville. Dijon, Decailly. 18CI ; in-8" de S ff. (Paris, Aubry.)