Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/39

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que nous n’ayons plus qu’à combattre de notre plume pour les institutions républicaines.

« L. B. »

Cet article est le seul, pour la partie politique, qu’authentiquent les initiales de Louis Bertrand. Sa signature, toujours ainsi abrégée, ne se retrouve plus qu’au bas d’articles littéraires ou d’articles variétés : sur les funérailles de Charles Brugnot, ier juillet i832, sur le parjure de Barthélemy, 6 octobre. Les Besicles de mon oncle (ier mars i832), est le titre d’un article bibliographique, dramatisé à la façon des conversations du Curé et du Barbier dans Don Quixote, et relatif à la publication d’un Voyage en Bourgogne, édité par Jobard, à Dijon, avec lithographies : — « Mon oncle essuya ses lunettes. Mais ce n’était pas un manuscrit encadré de moisissures, d’une écriture tout enchevêtrée d’encre rouge et bleue; une médaille où la rouille antique rongeait une couronne d’empereur ; un tableau de l’école hollandaise enfumé à n’y pas voir le diable ; hélas ! non, ce n’était pas cela : c’était un cahier de charmantes lithographies..., etc. » — En ce temps de poésie régnante, tout ce que nous faisons aujourd’hui positivement, sèchement, voulait de l’ornement et de la grâce.

Le seul butin un peu sérieux, dans la partie littéraire, est une petite scène du genre des Fantaisies de Gaspard de la Nuit, et qui cette fois n’a pas d’analogue dans le volume de 1842 :