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ET SES TRAVAUX

« Le remède convenable à tous ces maux est un nouveau mari, et savoir si vous devez admettre le remède à ces maladies est une question sur laquelle, je l’espère, vous n’aurez pas besoin de réfléchir longtemps ; savoir si vous devez porter constamment le triste costume de veuve ou briller encore parmi les autres dames ; si vous devez passer le reste de vos jours gaiement ou dans la tristesse, en bonne santé ou malade, sont des questions qui ne demandent pas beaucoup de considération avant d’être décidées. D’ailleurs, votre vie pourra mieux être en rapport avec votre qualité avec l’aide d’un mari que vivant seule avec vos biens ; et puisque la personne proposée ne vous déplaît pas, je ne doute pas que, dans peu, vous ne me fassiez part de votre inclination à vous marier, ou qu’au moins vous ne me donniez la permission d’en causer avec vous. »

On a supposé que Newton, dans cette lettre, plaidait sa propre cause, et qu’il était lui-même le prétendant si singulièrement offert à lady Norris ;