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Khart, LIX) »[1]. Il est intéressant de noter que lorsqu’Ahûra-Mazdâ a fait connaître « la voie droite » (Ahûna-Vairya) dans l’ordre spirituel et dans l’ordre humain, cette Ahûna-Vairya comportait trois paragraphes : les quatre classes, les cinq chefs et une conclusion. Les quatre classes étaient les castes des prêtres, des guerriers, des agriculteurs et des artisans[2], — nouvel indice de l’étroite parenté entre les Iraniens et la première subdivision de la race aryenne.

Il y a d’autres indices non moins intéressants du même fait : le sacrifice du Homa, par exemple, adoré avec la même ferveur et exalté au même degré dans le Homa Yash[3] que dans le Sama Véda les noms des prêtres — l’Atharva (Atharvan), le Zaota (Hôta) et l’identité de fonctions entre le Rathwi et l’Adhvârya ; le lait, le ghee[4], l’eau sainte, les rameaux sacrés sont d’usage dans certaines cérémonies, aussi bien chez l’un des peuples que chez l’autre ; les Parsîs, comme les Hindous, ont des prières pour les morts à intervalles fixés.

  1. Zoroastrian Religion and Customs, p. 31.
  2. Yasna XIX, 17., Essays on the Parsîs, p. 168.
  3. Essays on the Parsîs, pp. 176-183.
  4. Ghee. Sorte de beurre fondu fait avec du lait de buffle.