dans bien des cas, l’Atmâ après l’absorption en lui de Manas et de Bouddhi.
Après la mort, l’âme passe dans le monde intermédiaire, dans ces « sentiers usés par le temps, qui sont pour les méchants et qui sont pour les justes[1] » et dont parle Ahûra-Mazdâ, comme du » sentier terrible, mortel, destructeur qui est la séparation du corps et de l’âme[2] », le Kâmaloka. L’âme du juste rencontre une belle jeune fille, l’incarnation de ses bonnes pensées, de ses bonnes paroles et de ses bonnes actions ; elle traverse saine et sauve le » pont du juge » et arrive au ciel. Mais l’âme du méchant rencontre une hideuse vieille, l’incarnation de ses mauvaises pensées, de ses mauvaises paroles et de ses mauvaises actions, elle ne parvient pas à traverser le pont et tombe dans le feu.
Ici encore il y a bien des choses qui sont passées sous silence ; beaucoup d’autres sont décrites trop brièvement, d’une manière trop succincte ; cependant il en est dit assez pour justifier l’occultiste quand il affirme que cette antique religion, la seconde des religions de