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usage — des vêtements, des offrandes, de la demeure dont on doit se servir mais où l’on ne doit pas se complaire ; 4o  par l’endurance au froid et au chaud, à la faim et à la soif, aux moustiques, aux astres, au vent, à la chaleur, aux serpents, aux paroles injurieuses, aux souffrances physiques, aux chagrins ; 5o  en évitant — les dangers évidents, les compagnies et les lieux mauvais ; 6o  par l’éloignement — des mauvaises pensées ; 7o  par la culture — de la haute sagesse. Celui qui a fait tout cela « a éteint cette soif insatiable ; par une pénétration d’esprit absolue, il a écarté toute chaîne et il a mis fin au chagrin[1]. »

La doctrine morale du Bouddha était nette et significative à un rare degré ; voyez l’exemple suivant : « La faute des autres est aisée à percevoir, mais la nôtre propre est difficile à découvrir ; un homme passe au tamis les fautes de son voisin comme de la menue paille, mais il cache ses propres fautes comme un fourbe cache le mauvais dé au joueur. Si un homme cherche les fautes des autres et est sans cesse porté à en être offusqué, ses propres passions ne feront que grandir et il est

  1. Sabbâsava-Sutta. Sacred Books of the East, vol. XI.