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Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/443

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croît peu à peu. Voilà l’ordre des phénomènes par lesquels passe toute nation qui décline. C’est d’abord la religion qui l’indique ; puis l’intelligence et finalement, à titre de résultat, la prospérité extérieure vient le montrer. Comment, dès lors, reconstruire ? En commençant par la spiritualité, en ranimant la vie, en vivifiant la pensée spirituelle, en disant aux hommes que c’est seulement où est l’Esprit, qu’est la source de la vie — et que, où vit l’esprit, vivent tous les biens. Telle a été la première œuvre, la grande œuvre de notre Société. Le second stade est le stade intellectuel. Remarquez comment la Société a graduellement relevé le niveau intellectuel, comment elle a aidé les religions dans leur influence éducatrice (aussi bien que dans leur mission purement religieuse) — et voyez comment, ici où c’est si nécessaire, le second objet de sa tâche consiste à établir le genre d’éducation convenable, afin que l’intelligence puisse se développer, tout en restant dominée par l’Esprit et accompagnée de la qualité d’émotion et de la conduite pratique qu’il convient. Tel est le second point de l’œuvre théosophique : rendre à la nation l’intelligence. Le bienfait spirituel et intellectuel étant acquis, le