Page:Besant - Pourquoi je suis devenue théosophe.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

hommes. Il y a plus : qui affirme ce but, qui essaie d’y conformer sa vie, fait quelque chose, si peu que ce soit, pour hausser le genre humain vers la réalisation de cet Idéal, pour hâter la venue de ce Jour de l’Homme.

En outre, le troisième objet de la Société m’attire beaucoup. Le désir de savoir est implanté profondément au cœur de tout chercheur assidu, et durant des années le besoin m’obséda de découvrir les forces qui dorment cachées en nous et autour de nous. Je ne puis voir là rien qui ne soit digne d’un libre-penseur, rien dont un chercheur de vérité doive rougir. Nous poursuivons la Vérité, « We seek for Truth ». Telle est là devise de la Société Nationale Séculariste et cette devise pour moi n’est pas de celles que la bouche seule prononce.

En outre, on n’est pas lié par la qualité de membre de la Société théosophique. Sans avoir à craindre les objections ou même les questions de qui que ce soit, on peut demeurer fidèle à ses vues religieuses ou anti-religieuses d’autrefois. On peut, il est vrai, étudier si on le veut la Théosophie et devenir Théosophiste ; mais cela est au-dessus et au delà de la simple qualité de membre de la Société. Ce fait, bien connu de tous nos adhérents, prouve combien il était