Bréot, préface). Ses derniers ouvrages n’ont fait qu’accentuer cette impression : Couleur du temps ; La flambée ; Le miroir des heures ; Le bon plaisir ; L’amphisbène (amoralité souriante, absolue) ; Le Plateau de laque (recueil de nouvelles qui veulent divertir ; morale facile) ; Le Double conseil (apologie de la passion malsaine) ; Romaine Mirmault (histoire dissolvante).
Jules Renard (1864-1910), romancier et humoriste, l’un des fondateurs du Mercure de France, membre de l’Académie des Goncourt, écrivain anticlérical.
Ses romans et nouvelles, même ceux où il dépeint avec une grande finesse et une vraie saveur les paysans et les enfants, sont généralement obscènes. Nous ne faisons exception que pour Les Bucoliques ; Histoire naturelle, et Poil de carotte, histoire d’un enfant roux et laid, maltraité par sa mère, livre qui consacra sa réputation.
Jean Richepin, né à Médéah en 1849, normalien, romancier, auteur dramatique, et avant tout poète a l’imagination exubérante et au verbe sonore.
Parmi ses poésies, nous citons La Chanson des gueux, qui lui valut un mois de prison et 500 francs d’amende ; Les blasphèmes, débordement d’impiétés.
Dans ses œuvres en prose comme dans ses vers, Jean Richepin se distingue par son admiration à l’égard des révoltés, ses crudités rabelaisiennes, la hardiesse et l’étrangeté de ses peintures de mœurs, et enfin par ses préférences envers les êtres anormaux ou dépravés, les saltimbanques, les bohémiens, etc. Il voit obscène, dit Jules Lemaître ; ses images deviennent toujours et invinciblement grossières, viles, choquantes, même aux yeux du monde. Pour les grandes personnes : Braves gens.
Édouard Rod, littérateur et romancier français, né