Dans un roman où cet écrivain calviniste étudie la responsabilité de l’auteur qui publie des ouvrages malsains (Au milieu du chemin), on lit cette réflexion : « Une paisible lampe éclaire le travail du penseur penché sur sa page blanche, l’âme pleine d’infini. Pendant qu’il accomplit son œuvre…, des phalènes étourdies papillonnent autour de la lampe et se brûlent contre le verre. Fallait-il donc éteindre la lampe, fermer le cahier, laisser mourir les idées ? » Quoiqu’il en soit, Édouard Rod continue son œuvre : toutes les « phalènes étourdies », qui circulent dans le rond de lumière que l’abat-jour projette devant lui, ne mourront pas toutes : mais elles seront toutes frappées…
Cependant, les jeunes gens très sérieux pourront lire avec Mlle Annette et Là-Haut, les romans suivants : Le vainqueur ; L’indocile ; Les unis (procès satirique de l’union libre).
J. H. Rosny, un seul auteur en deux personnes, de leur vrai nom Justin et Joseph-Henri Boëx, frères par le sang et par le talent.
Nell horn (mœurs londoniennes dans tous les milieux), son premier roman, s’inspira de l’école naturaliste à laquelle il appartient d’abord.
En 1887, après le manifeste des Cinq, Rosny créa un genre nouveau dont le fondement est le culte de la science. Dans les romans de cette série, toutes les