de la dernière lutte des Gaulois contre Rome, et étude sur le celtisme).
Armand Silvestre (1838-1901), poète lyrique et surtout célèbre conteur, dont les œuvres éparses rempliraient vingt volumes.
Il s’est inspiré des fabliaux du moyen-âge qu’il a revêtus de son style harmonieux et attrayant ; et il a composé une quantité de gaudrioles grassouillettes, pantagruéliques et sales, contes de corps de garde, incongrus et mal odorants.
On ne peut pas dire qu’il est intentionnellement, dans l’ensemble des contes, voluptueux, lubrique et sensuel. Il l’est souvent, mais ce qui le caractérise, c’est la scatologie. C’est dans ce genre qu’il s’est fait un nom : ses types, ses périphrases, ses mots, feront longtemps les délices des amateurs de haute graisse.
Il semble que de là au Parnasse (le rapprochement, ou, si l’on veut, le jeu de mots, est d’un critique très académique) il y ait très loin : le conteur mal élevé fut cependant poète, et ses recueils lyriques, rêveries de panthéiste, en valent, dit-on, bien d’autres, au point de vue littéraire.
« La gaieté de nos pères et d’Armand Silvestre est parmi les choses les plus fétides qui soient, étant donné qu’elle trouve ses meilleurs effets dans la scatologie, la pornologie et la gynécologie. » (P. Véber, Vie de Bill Shaarp).
Nous trouvons seulement en dehors de ce dépotoir : Floréal et La Russie, impressions, portraits, paysages.
Léo Taxil, de son nom Gabriel Jogand-Pagès, (1854-1907). Après avoir attaqué la religion et l’Église dans des romans immondes qui lui valurent plusieurs condamnations, il se déclara converti en 1885 et entreprit contre la Franc-Maçonnerie une lutte retentissante au succès de laquelle de nombreux catholiques contri-