la question de l’idéal qui doit orienter la vie, et la résout dans le sens chrétien contre la conception matérialiste ; à peu près pour tous) ; Lazarine (roman sur le divorce ; côté moral et réparateur de la guerre ; pas pour jeunes lectrices) ; Némésis (histoire pleine de mouvement, de coloris, d’érudition ; pages très hardies) ; Le justicier (recueil de cinq nouvelles ; pas pour tous) ; Laurence Albani (pour tous).
Marie-Anne de Bovet, fille du général de ce nom, née en 1860, mariée au marquis de Bois Hébert.
Le nom de « petites rosseries » qu’elle a donné à plusieurs de ses ouvrages, conviendrait à quelques-uns de ses romans psychologiques : Confessions d’une fille de trente ans ; Confessions conjugales ; Partie du pied gauche ; Contre l’impossible ; Plus fort que la vie (8 nouvelles) ; Vierges folles (passionnel) ; Noces blanches (d’un blanc sale) ; La repentie ; Après le divorce (thèse excellente, mais démonstrations hardies) ; Veuvage blanc (romanesque) ; La folle passion (d’un beau-père pour sa bru) ; La dame à l’oreille de velours (quatre nouvelles) ; La terre refleurira (pour adultes). Pris sur le vif ; Autour de l’Étendard (peinture des milieux militaires, dédiée au duc d’Orléans) paraissent appartenir à un autre genre.
Histoire d’un garçon ; Cadette (très bien) ; Mademoiselle l’Amirale ; Fausse voie ; Le beau Fernand (peu intéressant, peu édifiant), pourraient être confiés aux jeunes gens, ainsi que certains de ses récits de voyages.
Augustin Boyer d’Agen, de son vrai nom, Jean-Auguste Boyer, né à Agen en 1859. Ancien séminariste, gradué en théologie et en droit canon, romancier, poète, critique d’art, historien, philologue et conférencier.
Après avoir publié des romans regrettables (La