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Ghislain (honnête) ; Le comte Kostia (peu réservé) ; Un cheval de Phidias (honnête) ; Après fortune faite (sornette délicieuse et délicieusement dite) ; Miss Rovel (pages exquises et autres) ; Samuel Brohi (inoffensif) ; L’idée de Jean Têterol (une scène risquée) ; Les amours fragiles, Le roi Apépi et deux autres nouvelles (quelques pages libres) ; Jacqueline Canesse (magnifique) ; Pages choisies.

Quant à ceux-ci : Une gageure (presque impur) ; Prosper Randoce ; La revanche de Joseph Noirel (situation et dénouement immoraux) ; Le fiancé de Mlle de Saint-Maur (scènes d’adultère platonique) ; Noirs et rouges (mercuriale de sectaire) ; La ferme du Choquard (impiétés) ; eh bien ! non. Il y a d’autres auteurs que Cherbuliez.


Henri-Émile Chevalier (1828-1879). Exilé au 2 décembre, se retira au Canada et rentra en France en 1870 pour écrire une série de drames de l’Amérique du Sud : Les derniers Iroquois ; La fille des indiens rouges ; Le gibet ; La Huronne ; Les nez percés ; Peaux rouges et peaux blanches ; Le chasseur noir ; La fille du Pirate ; L’île de sable ; Les pieds noirs ; Poignet d’acier ; La tête plate. Tous ces romans feraient figure d’intrus dans les bibliothèques catholiques.


Jules Claretie (1840-1913), journaliste, chroniqueur, romancier, critique et historien, membre de l’Académie française. Ce qui le distingue, c’est son aptitude à saisir le goût du jour : il a le sens de l’actualité et il l’a traduite dans de nombreux romans. L’imagination, le talent scénique qu’il y déploie, l’ont fait apprécier du public superficiel et nommer administrateur de la Comédie-Française.

Tous ses romans sont fort inégaux au point de vue littéraire comme au point de vue moral. Nous citons : L’Américaine (mondain) ; Le beau Solignac (roman