Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/160

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historique du temps de Fouché) ; L’accusateur (l’œil du mort qui livre son secret, très dramatique) ; Le roman des soldats (patriotique) ; Les belles folies (id.) ; Le sang français (nouvelles et récits, pour tous) ; Brichanteau (grand succès de librairie, vie d’un comédien retraité par force et resté panachard) ; Le renégat (roman politique, dévergondages, impiétés) ; Jean Mornas (dangereux au point de vue philosophique et moral : fatalisme, matérialisme, etc.) ; La maison vide (fond moral, mais mœurs faciles et suicide) ; Les amours d’un interne (roman de névrosés parmi lesquels l’auteur place Jeanne d’Arc et Marguerite-Marie) ; M. le Ministre (viveurs politiciens et politiciens viveurs ) ; Le Million (la fièvre du lucre, intéressant) ; Noris (pamphlet contre l’aristocratie, pages très libres) ; Le candidat (les vilaines mœurs électorales, pas de libertinage) ; Les Muscadins (roman de mœurs, réaliste) ; Robert Burat (les tortures d’un honnête homme, les héroïsmes et les turpitudes de la passion, fatalisme) ; Mme Bertin (mœurs politiques, libertinage) ; Mlle Cachemire (une femme d’auberge qui vient trôner dans un boudoir et finit dans le ruisseau) ; Noël Rambert (histoire d’un ouvrier, horreurs) ; Le mariage d’Agnès (histoire d’amour et de théâtre) ; L’obsession (histoire bizarre d’un peintre qui est à lui-même son sosie, pathologique).


Pierre Clésio (1863-1911), pseudonyme de Charles Audic. Il s’est signalé par des romans à succès : Les Renards (punition d’un traître et idylle) ; Mariage de Raison, roman universitaire et moral ; Le roman de Claude Lenayl (mésaventures d’un jeune homme dans le demi-monde parisien et ensuite ses succès dans l’agriculture) ; Femme de général (qui a beaucoup de peine à rester honnête) ; Cours de jeunes filles (un professeur qui épouse une de ses élèves).