Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/168

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ou je m’attache ; Cendres ; Deux amours ; Des roseaux sous le vent, etc.) ont été traduits en français.

Ce sont des histoires réalistes, brutales, qui mettent en scène les êtres primitifs, grossiers et révoltés de la Sardaigne. Nous les plaçons ici, parce que le fond est antisocial et parfois irréligieux.


Albert Delpit (1849-1893). Il eut un duel célèbre et fut décoré à la guerre de 1870. Il a fait des poésies, des pièces de théâtre, et des romans d’actualité, parmi lesquels nous remarquons :

Disparu (peu intéressant) ; Jean Nu-Pieds (la campagne de la duchesse de Berry en 1832) ; La famille Cavalié (épisode de la guerre de Sécession) ; Le fils de Coralie (thèse risquée vigoureusement et honnêtement décrite) ; Le mariage d’Odette (magnifique éloge de l’éducation religieuse, pages scabreuses) ; Le père de Martial (invraisemblable) ; La Marquise (sujet scabreux, tableaux très libres) ; Solange de Croix Saint-Luc (très bien) ; Mlle de Bressier (la Commune, scènes risquées) ; Thérésine (la réhabilitation de la femme de joie par le repentir et l’amour, impiétés).


Édouard Delpit (1844-1904), frère du précédent et, comme lui, romancier d’un certain talent.

Signalons d’abord aux jeunes gens sérieux : Paule de Brussange (roman catholique) ; Yvonne ; Bérengère ; Josline ; Catherine Levallier (à part deux pages libres).

Et mentionnons : Les représailles de la vie (crimes, suicides, scènes scabreuses) ; Sans merci (hypnotiseur amoureux) ; Plein cœur (sujet hardi, traité assez chastement) ; Marcienne (fond moral, mais développements choquants) ; Le dernier rêve (d’une femme qui voudrait être amante et devient belle-mère).


Henri Demesse (1854-1908), feuilletoniste très peu recommandable. Son Zizi est pour les enfants.