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pose, intéresseront le public qui aime le sensationnel et l’exubérant.


André Lichtenberger, né en 1870, romancier et sociologue.

Il a égayé ses graves études sur le socialisme par des « enfantines » honnêtes, qui intéresseront certains pères et mères : Mon petit Trott ; La sœur du petit Trott ; Portraits de jeunes filles ; Line ; Notre Minnie (petite fille très moderne) ; Contes de Minnie.

Pères est très choquant ; Portraits d'aïeules paraît plutôt lourd et vulgaire.

La mort de Corinthe, roman antique ; Les Centaures, évocation fantaisie de ce peuple légendaire, sont écrits dans un style laborieux et très coloré, mais sont beaucoup moins lus que les précédents.

Notons pour mémoire : M. de Migurac (sceptique, inconvenant, dangereux) ; Contes historiques' (dont plusieurs lestes, ensemble légèrement jacobin) ; Rédemption (une jeune fille qui se suicide pour… réconcilier son père et sa mère) ; 'Gorri le forban (détails inconvenants) ; L’automne (quand on vieillit, il faut se résigner à quitter les plaisirs) ; La folle aventure (une fiancée qui se déguise et se bat en duel avec son amant) ; La petite (épanouissement d'une adolescente, scabreux) ; Le petit roi (assez malsain) ; Tous héros (les exploits des émigrés et des révolutionnaires) ; Petite Madame (étude de vie bourgeoise, apprentissage de la vie conjugale) ; Juste Lobel alsacien ; Kaligouça, le cœur fidèle (naturalisme cynique, déclarations d’athéisme, haine des dogmes catholiques et des prêtres) ; Le cœur est le même, roman pour jeunes filles (que toutes ne liront pas) ; Le sang nouveau (la nouvelle génération, éprise de sport ; manque de fond et de foi).


Ch. Lomon (Blagnac, 1852) et P. B. Gheusi' (Toulouse, 1865), ont signé ensemble quelques œuvres : Les