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d’énergie) ; Par le fer et par le feu (œuvre grandiose et très honnête) ; Sous le joug ; Barteck le vainqueur.

Ses romans des premiers temps du christianisme, Suivons-le et surtout Quo Vadis ont obtenu un succès considérable. On a tout dit sur ce dernier ouvrage, les uns en ont fait un incomparable chef-d’œuvre, d’autres l’ont ravalé au rang d’un médiocre pastiche. Nous n’avons pas à prendre parti dans cette querelle, et nous nous bornons à reproduire le jugement porté par Orazio Marucchi, l’illustre directeur des Musées et Galeries du Vatican : « Notre conviction, dit-il, est que ce livre est un livre magistral, écrit avec une véritable intelligence du sens chrétien ; il est destiné à faire un grand bien. » (Introduction historique et archéologique à Quo Vadis, chez Lethielleux).

L’édition complète (Revue blanche, Garnier, Flammarion, Benziger, etc), ne doit pas cependant être mise entre toutes les mains ; elle renferme des scènes choquantes, brutales, érotiques, orgiaques, susceptibles de troubler bien des âmes. L’édition Lethielleux est, à notre connaissance, la seule qui soit parfaitement corrigée ; mais convient-elle aux jeunes filles ?


Albert-Émile Sorel, né en 1876, fils de feu Albert Sorel, attaché à la bibliothèque du Sénat, romancier.

Il a publié quelques romans qui lui ont attiré l’estime des lettrés : Pour l’enfant ; Peut-être ; Les sentiers de l’amour ; L’écueil, aventures d’une infirmière, utile aux jeunes filles averties qui seraient tentées de s’émanciper ; Une aile brisée, roman d’amour et d’aviation, œuvre patriotique et chrétienne, quelques passages trop passionnés pour la jeunesse.


Mme de Staël (1776-1817), fille du célèbre financier Necker. Elle reçut dans sa famille calviniste une éducation toute philosophique, qu’elle développa par la lecture de tous les auteurs à la mode, Diderot, Rous-