Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/220

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sieurs passionnés) ; L’oncle Flo (jeu d’amour avec le neveu) ; Charme dangereux (très passionné, adultère).

Meuse ; Les enchantements de la forêt ; L’oncle Scipion et Illusions fauchées (où cependant il représente trop le cloître comme un hôpital d'âmes) sont moins tourmentés ; ils peuvent être lus, aux mêmes conditions que Pages choisies.

Léon de Tinseau, né à Autun en 1844, écrivain aristocratique, et l’un des analystes les plus en vogue des impressions et des élégances mondaines. Selon le mot d’un critique, il ensorcèle ses lectrices. Même quand il lui arrive de conter des histoires invraisemblables, son esprit, sa grâce impertinente, son pathétique discret, le ton de bonne compagnie qu’il donne à ses nouvelles légères, pimpantes, romanesques, parfumées, produisent toujours leur effet magique : il m’ensorcèle, ma chère.

Voici les principaux exemples de sa manière : Alain de Kérisel (peu moral) ; Bouche close ; Ma cousine Pot-au-feu ; Mon oncle Alcide ; Robert d’Epirieu ; L’attelage de la marquise ; La meilleure part ; Plus fort que la haine ; Sur le seuil (plaidoyer en faveur des couvents) ; Vers l’Idéal ; La Chesnardière (pages scabreuses) ; Au coin d’une dot (rarement les mariages heureux sont marqués au coin d’une dot) ; Princesse errante (passionné, utile à ceux qui peuvent le lire) ; La valise diplomatique (anecdotes de salon) ; Le secrétaire de Mme la duchesse ; Le secret de l’abbé Césaire ; Faut-il aimer ? Le chemin de Damas ; Bien fol est qui s’y fie (suivi de La lampe de Psyché) ; Les péchés des autres (deux histoires) ; Mensonge blanc (dix morceaux) ; Maître Gratien (séduction, immoral) ; Les étourderies de la chanoinesse ; La clef de la vie ; Le port d’attache (étrange, diffus, faussement sentimental) ; Sur les deux rives (belles pages de patriotisme, pas pour les jeunes gens) ; Le duc Rollon (sujet déconcertant, tenue morale par-