Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/244

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le passant (un acte, guitariste et courtisane) popularisa son nom. Viennent ensuite : Fais ce que dois (patriotique) ; Le Luthier de Crémone ; Les Jacobites ; Severo Torelli ; Pour la couronne (un peu sensuel) ; etc., et autres, qui ne sont pas pour la jeunesse.

En prose, nous signalons, outre ses Contes, etc., qui ne sont pas à lire, La bonne souffrance (série d’articles admirables, édifiants, où l’auteur expose, avec la simplicité et l’humilité d’une âme naturellement chrétienne, les phases douloureuses et consolantes de sa conversion, à lire et à faire lire) ; Contes pour les jours de fêtes (délicieux, inspirés par la foi, la charité et le patriotisme ; à peu près pour tous) ; Souvenirs d’un parisien (pour grandes personnes).

Malgré ses défaillances regrettables, nous plaçons ici, chez les « jeunes », ce sympathique écrivain, parce que ses œuvres saines et son action courageuse, et, malgré tout utile, font de lui, à beaucoup d’égards, un « maître » pour la jeunesse catholique.


Mme  Augustus Craven (1820-1891), née Pauline de la Ferronnays, dont les romans, autrefois publiés par Le Correspondant, sont encore beaucoup lus par la jeunesse féminine… Elle est dans toutes ses œuvres, romanesque, lyrique et un peu exaltée. « L’amour vu à travers ses œuvres, écrit un homme du monde, est un sentiment à la fois désintéressé, affolé d’idéal et comme dématérialisé, dont l’existence offre, à la vérité, fort peu d’exemples et qui n’est pas sans danger ».

Sous le bénéfice de cette observation, nous classons dans cette catégorie, outre ses Biographies : Réminiscence ; Travail d’une âme ; tous ses ouvrages : Anne Séverin ; Éliane ; Fleurange ; Les Valbriant ; Récits d’une sœur ; Le mot de l’énigme ; en notant que ce dernier surtout appelle des réserves.


Camille Debans (1834-1919), a publié des articles de