Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/262

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trop souvent le mot de chef-d’œuvre, nous l’appliquerions volontiers aux études distinguées de ce spirituel auteur, ou au moins à son ouvrage le plus connu des lecteurs chrétiens, Mon oncle et mon curé (genre abbé Constantin). Nous le classons ici avec Badinage (où l’on plaisante sur tout) ; Le comte de Palène ; Conte bleu.

Ces quatre ouvrages sont plus prudes que L’Imagination fait le reste ; La solution (histoire d’une mondaine qui ne trouve la solution de ses difficultés intimes que dans les Exercices de saint Ignace) ; L’esprit souffle où il veut (épanouissement moral d’une jeune fille dans un milieu taré) ; Le roman d’une croyante (livre triste, où la « croyante », mêlée à des intrigues d’amour, s’appuie trop exclusivement sur la religion du devoir et de l’honneur).

Un vaincu ; Vieilles gens, vieux pays ; Un réveil ; Un mirage ; L’impossible ; Illusions masculines ; Aimer quand même ; Rêver et vivre (romanesque et très littéraire) ; L’obstacle (roman féministe, sain, pétillant d’ironie) ; Un caractère de française ; L’aile blessée (déception d’une jeune fille qui a voulu sortir de son rang) ; ne sont pas moins intéressants.


Léon de la Brière (1845-1899), zouave pontifical, capitaine des mobiles en 1870, puis fonctionnaire et littérateur. Outre ses travaux d’histoire anecdotique : Montaigne chrétien ; L’autre France (le Canada) ; Les Saints dans le monde (biographies), etc., il a fait paraître Le chemin n° 7 (amusante fantaisie administrative) ; Blanc et noir (recueils) ; Contes et souvenirs, trois ouvrages qui ne doivent pas être lus par des personnes trop jeunes.


André Lafon (1888-1915), poète et romancier catholique, mort prématurément, victime de son dévouement à la patrie.

Il débute par les Poèmes provinciaux ; il continue