Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/329

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gens par les « araignées roses ») ; Bonne maman (même loin des vanités du monde, il pousse des fleurs pour les jeunes filles) ; La maison des yeux bleus, trois livres tout vibrants de lumière et d’une allure charmante ; Greffe d’or (les dots n’empêchent pas les divorces).


Antonin Rondelet (1823-1894), professeur de philosophie aux facultés de Clermont-Ferrand, et ensuite aux Facultés catholiques de Paris, homme d’œuvres. Ses livres fort sérieux et didactiques ne conviennent qu’aux jeunes gens qui réfléchissent ; Du découragement (dissertation) ; Une femme très malheureuse ; Le lendemain de mariage ; La ressuscitée de Cologne ; Mémoires d’Antoine (pour ouvriers) ; Un drame dans un omnibus (recueil de nouvelles), etc.[1].


Comtesse Lydie Rostopchine (1838-1915), descendante de l’illustre défenseur de Moscou, a écrit quelques romans : Yvonne (excellent) ; Belle, sage et bonne (un peu exagéré) ; etc…


Mme Léontine Rousseau, née de Vauxe (Clamecy, 1837). Parmi ses ouvrages, tout le monde a lu Lars-Vonved ou le pirate de la Baltique. Tout le monde lira : Dionis ; Richard Wallace. Quant au dernier : Une lumière dans la nuit, il est fort embrouillé, assez mal ajusté et trop peu soigné.


Georges Sagehomme, né à Tournai en 1862. Il a eu la très généreuse pensée d’entreprendre pour les jeunes gens, une série de récits d’une inspiration très noble. Citons : Fausse route ; Les histoires de Pierre Lingeon ; L’oncle Alphonse ; Sans nul détour ; L’homme qui s’ennuie ; Le roman d’un missionnaire : L’Institution Palmarol ; Un remplaçant.

  1. Nous nous sommes servi, pour appuyer ou contrôler un certain nombre d’appréciations portées sur les livres de cette catégorie, de l’excellent Répertoire publié par le chanoine Signerin.