Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/333

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petites ou grandes. Citons : Le roman d’un voleur ; L’idée de Suzy ; Monsieur le Neveu ; Château de cartes ; Le roman d’un vieux garçon ; Les victimes (contre le divorce ; l’un des plus beaux romans à thèse qui ait paru ces dernières années) ; Choc en retour ; À grande vitesse (leçon vécue de prudence) ; Lui ou moi (histoire d’un divorce, pas pour tous).


Rodolphe Toppfer (1790-1846), français d’adoption, né à Genève. Fils de peintre, artiste lui-même, il dut abandonner les beaux-arts, à cause d’une infirmité des yeux. Il se voua à l’enseignement et à la littérature.

C’est pour ses élèves qu’il écrivit la plupart de ses ouvrages : Bibliothèque de mon oncle (Xavier de Maistre recommandait ce livre à ceux qui lui demandaient un second Voyage autour de ma chambre) ; Le presbytère (très original, n’est pas à conseiller) ; Rose et Gertrude (donnée qui touche au scandale) ; Nouvelles génevoises ; Voyage en zig-zag (excursions scolaires).

Tous ces récits sont piquants, humoristiques, gracieux, bonhomme et pleins d’inattendu ; mais ils renferment trop de légèretés, et d’hostilité contre la religion, pour être confiés sans danger à la jeunesse.


Jean des Tourelles, pseudonyme de l’abbé Delahaye, prêtre du diocèse d’Orléans, né en 1859. Un vrai joaillier littéraire, qui a publié sous le titre d’Histoires du temps présent, quelques recueils délicieux ; Sur le vif ; Tous d’après nature ; Envolez-vous ; Au gré du vent ; Sous l’orage (la situation actuelle et ses auteurs) ; En hiver ; À tour de bras ; À pleines mains ; En tirailleurs.


Sophie Ulliac-Trémadeure (1794-1862) a parfois écrit sous le pseudonyme de Dudrezène. Elle a voulu moraliser : nous croyons cependant que certains de ses ouvrages ne doivent pas être confiés à des lecteurs trop jeunes, parce qu’ils manquent souvent d’inspiration