Parmi ces livres, nous en citons seulement quelques-uns. Si, selon la pensée de Montaigne, les enfants sont « capables de philosophie à partir de leur nourrice, mieux que d’apprendre à lire et à écrire », ils trouveront dans cette courte nomenclature — et çà et là, dans les catégories précédentes — de quoi satisfaire utilement leurs désirs et leurs goûts.
Lucie des Ages (Loudun, 1845), petite-nièce de la Vénérable Élisabeth Bichier des Ages, se recommande d’elle-même pour tous les ouvrages qu’elle a produits. Nous citons, pour les jeunes filles : Édith ; La prophétie de Maurice ; La destinée ; Élisabeth ; La Camille de Kerdral ; Petite fleur ; La maison du chat qui pêche ; Grimonette ; Le bonheur de Marthe ; La tour du Cardinal ; Le général Dur à Cuire ; La terrasse aux roses ; Le cottage fleuri ; La villa aux cerises ; Le collier de perles roses ; Le galon d’or.
Pour les enfants : Les neveux de tante Germaine ; Le nid paternel ; Miss Ouragan et les autres livres publiés chez Mame.
Samuel-Henri Berthoud, dit Sam, né à Cambrai en 1804, mort à Paris en 1891, fondateur du musée qui porte son nom. S’occupa de littérature et de vulgarisation des sciences. Ses ouvrages scientifiques renferment bien des erreurs : L’homme depuis 5000 ans, etc. ; ses romans et récits ne sont pas irréprochables au point de vue moral.
Tout le monde peut lire cependant les Soirées du docteur Sam ; L’esprit des oiseaux (captivant).
Marie de Bosguérard, de son vrai nom Mme Fodéré, née en 1844. Aventures du capitaine Brindille ; Bohèmes ; Braves Cœurs ; Braves gens ; Journal d’une grande sœur ; Ma poupée ; La petite institutrice ; Les roses de Dorothée ; Voyages d’une jeune bohé-