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considérations botaniques et culturales

chacune une ou deux graines (fig. 5). Celles-ci contiennent, sous leurs épais téguments, un gros embryon charnu, huileux, à cotylédons plans convexes, entourant complètement la gemmule.

Il y a des thés dont les pétales et les étamines sont unis en tube dans une plus grande étendue ; les loges ovariennes peuvent y être au nombre de quatre. Les styles deviennent libres dans presque toute leur hauteur et les ovules sont au nombre de cinq ou six dans chaque loge, plus ou moins descendants. Pour certains autres, remarquables par les dimensions plus grandes et l’éclat de leur corolle, il y a fréquemment, mais non point constamment, ainsi qu’on l’a cru, une étamine intérieure, libre ou à peu près, en face de chacun des pétales.

C’est là un caractère qui a permis de distinguer les Théacées d’avec les Caméliacées : ces derniers souvent considérés comme formant un genre à part, et ne constituant, pour ainsi dire, qu’une section dans le genre thé.

Avec ces limites bien tranchées, le thé comprend une douzaine d’espèces frutescentes ou arborescentes, parfois même très élevées appartenant à l’Asie tropicale et orientale et à l’archipel Indien.

On n’emploie guère chez nous que la feuille de thé.