Page:Biétrix - Le Thé.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
40
considérations botaniques et culturales

d’autres substances), il se manifeste quelquefois chez certaines personnes nerveuses des symptômes pénibles. Une heure après l’ingestion, dit encore M. Marvaud, succèdent aux sensations agréables des troubles du système nerveux qui donnent lieu à des bâillements, à des agacements, à une irritabilité insolite, à des pincements à l’épigastre, à des palpitations, à des tremblements dans les membres, à un sentiment de tristesse générale.

À ces symptômes peuvent se joindre une insomnie pénible et insupportable, et une excitation forte et prolongée du système nerveux, suivies de lassitude et de céphalalgie.

2o Nous avons dit que le thé avait encore une action sur la circulation, la respiration et la calorification ; mais si l’action première sur le système nerveux est bien nette, on ne peut en dire autant sur la circulation. Sans entrer à fond dans l’étude de cette question, sans prendre part aux discussions des savants, on peut admettre que la respiration est fortement influencée par le thé, comme, du reste, l’avaient démontré les recherches déjà anciennes de Smith.

Les inspirations augmentent de fréquence et d’ampleur, et même si la dose de l’infusion est trop élevée, il peut se produire une oppression pénible, comme une angoisse dans la région du cœur. Ces